Il y a encore quelques années auparavant, l’e-cigarette avait été reconnue comme étant une tendance planétaire, et a entièrement changé la perception des gens par rapport à la consommation du tabac. Mais actuellement, l’histoire prend une nouvelle tournure ! Tout comme le fait de fumer une cigarette classique, il est désormais interdit de vapoter dans certains lieux bien spécifiés. Apparemment, la cigarette électronique s’ajoute à la liste noire de la loi evin tabac qui a été établi le 10 janvier 1991, et dont le principe consiste à interdire toute forme de consommation de tabac dans les lieux à usage collectif. Une loi qui a aussi été fortement appuyée par les dispositions incluses dans la loi du 26 janvier 2016 portant sur la modernisation du système de santé, qui ont été entrées en vigueur le 1er octobre 2017.
Si on se rappelle bien, la cigarette électronique a été créée dans le but de réduire les impacts de la nicotine sur la santé. Ainsi, cet appareil avait permis à de nombreux fumeurs de consommer le tabac sans s’exposer directement aux risques que cela inflige à l’organisme, par processus de vapeur. C’est ainsi que le terme vapotage était né. Malgré tout, quelques années plus tard, il a été révélé que les vapeurs générées par ces appareils représentaient quand même des risques pour les personnes les plus vulnérables, notamment pour ceux souffrant d’asthme et d’allergie. Par conséquent, afin de limiter les risques sur le plan social, le gouvernement a décidé de mettre en place des dispositions visant à optimiser le système de santé, tout en prenant les mesures nécessaires pour maîtriser les facteurs à risque. C’est cette initiative qui a rendu le vapotage interdit dans certains lieux publics et collectifs.
L’interdiction de vapoter dans des lieux collectifs a été entrée en vigueur depuis le 1er octobre 2017. Le dispositif est directement valable pour tout établissement scolaire et ceux dédiés à l’accueil, à la formation, ainsi qu’à l’hébergement des mineurs. Le règlement prend aussi effet pour les transports en commun, qu’il s’agisse de bus, de train, ou de métro. Les lieux de travail peuvent être aussi concernés, bien que cela dépende du type et de la configuration du local. Par conséquent, l’interdiction de fumer et de vapoter peut être valable dans le cas d’un espace de travail collectif couvert et fermé, à l’exemple des bureaux en open space. Cependant, la règle ne s’appliquera pas aux employés qui travaillent dans des bureaux fermés. Par contre, la direction peut aussi décider de l’application de cette mesure. Les établissements de restauration, tels que les restaurants, les bars et les hôtels, ne seront pas concernés par cette loi d’interdiction. Mais cela peut aussi dépendre du règlement intérieur de la direction.
Depuis un certain temps, les gens se sont adaptés peu à peu à cette interdiction du vapotage dans les lieux spécifiés. Cependant, on recense encore pas mal de contrevenants qui contraignent les autorités à prendre des mesures de sanction. En effet, des amendes sont désormais établies pour ceux qui ont encore du mal à respecter la réglementation. Les lieux de travail ciblés par cette dernière par exemple devront afficher une signalisation un logo interdiction de fumer et de vapoter dans son enceinte, au risque de payer une amende de 450 euros. En revanche, ceux qui ne portent pas une attention particulière à cette loi, et qui continuent de vapoter dans les lieux interdits devront subir une amende de 150 euros. Certains organismes indépendants participent également à la sensibilisation et à la formation de certains établissements qui ont encore du mal à s’adapter à cette nouvelle loi, et pour expliquer à ces derniers l’objectif de cette démarche.
Vapotage