Un phénomène très inquiétant a marqué l’esprit non seulement des observateurs, mais également de l’opinion depuis quelque temps. Le liquide PTC « Pète Ton Crâne » a envahi les lycées dans différentes régions de France, notamment à Versailles et à Caen. Les articles s’y référant envahissaient les faits divers depuis que des cas d’intoxications ont été signalés en septembre 2019 dans cette région. Ces cas touchent particulièrement les jeunes et adolescents de différents lycées. Les parents paraissent impuissants face à l’amplitude des difficultés rencontrées pour lutter contre ce phénomène. En effet, ce liquide n’est autre qu’une drogue à très forte dose dont l’effet dévastateur inquiète les parents et les corps enseignants au plus haut point. Fort heureusement, des sensibilisations et plusieurs séances d’informations ont été effectuées afin de minimiser dans un court délai le danger qui guette l’hexagone. D’autres mesures urgentes plus pointues ont été prises par les responsables concernés pour lutter contre le fléau qui est en train de gagner du terrain.
Le liquide PTC est une drogue de synthèse qu’on peut inhaler avec une cigarette électronique. Le liquide est surnommé PTC Pète ton crane. Il est connu sous d’autres noms : « Bouddha Blue », « K2 » ou « Spice ». Cette drogue est classée comme des stupéfiants et est vendue en sachet aux abords des lycées sous forme liquide dans la plupart de temps. Mais il existe également sous d’autres formes. Le Bouddha blue est composé d’un cannabinoïde de synthèse similaire à une concentration de tétrahydrocannabinol ou THC liquide de l’ordre de 95 %.
Ce produit est fabriqué par des laboratoires implantés en Chine et en Inde. Difficilement détectable du fait qu’il est à fois incolore et inodore. Il a été introduit en France depuis l’année 2014.
La consommation du produit est très dangereuse alors qu’il est facilement accessible sur internet et sur les réseaux sociaux. Vendu comme des petits pains au prix d’environ 10 Euros, aucun contrôle strict n’a été pris pour freiner le désastre. Les jeunes adolescents, en consommant le « Spice », cherchent et trouvent les mêmes effets procurés par le cannabis. Cependant, des effets secondaires inattendus se manifestent et causent des dégâts assez violents.
Sans être exhaustive, la liste suivante recense les effets causés par la consommation du liquide pour cigarette électronique PTC :
Oui, c’est illégal. Toutefois, le buddha blue est vendu comme un e-liquide destiné aux cigarettes électroniques ou e cigarette. Au tout début de son apparition en France, le vide juridique sur ce produit laisse planer le doute. Il n’y avait ni législation ni contrôle, il est vendu au marché noir comme des petits pains, il n’y avait pas d’indication sur le dosage ni aucune autre mention sur l’emballage. Conséquence : surdosage assuré.
En 2017, un arrêté ministériel en date du 31 mars a été adopté et publié pour interdire la production, la distribution et la vente du Buddha Blue, considéré comme stupéfiants. La réponse à cette question qui tourmente l’opinion est donc « oui, le buddha blue est illégal ».
En cas de crise ordinaire, l’avis des spécialistes en la matière recommande les consignes suivantes :
En cas de situation plus grave, une assistance médicale au numéro 15 est disponible en permanence. Le cas défaillant, ramener le (ou la) victime voir le médecin, dans un hôpital le plus proche. L’avis médical prime.
Le liquide est considéré comme stupéfiant, et produit les mêmes effets que les drogues classiques. De ce fait, sa consommation peut entraîner une dépendance et un effet additif. Mais ce comportement a une maigre chance d’aboutir à une dépendance du fait que les effets secondaires entraînent des effets traumatisants pour (les ou les) victimes. Peu de personnes n’aiment revivre cette expérience hallucinatoire accompagnée de forts maux de tête ou cette terrible angoisse qui envahit au plus profond de soi.
Il n’y a pas de solution miracle, la vente et la circulation des stupéfiants a existe, continue et continueront à exister malheureusement. La prise de conscience des responsables étatiques est déjà une grande étape franchie par la mise en vigueur de l’arrêté qui interdit sur le territoire national la vente et l’exploitation de ce stupéfiant.
Mais la responsabilité revient à chacun : jeunes et adolescents, parents, le corps enseignant, les médecins… tout le monde enfin.
Bons plans